Pas de victime, pas de crime

Voici un court-métrage réalisé en 48h lors du 48h Film Festival (sans dec) réalisé par Thierry Lautier.


J'ai été invité par la prod (KMP) à participer au brainstorming du vendredi soir, 2 heures après qu'ils aient tiré le genre à respecter ( Pour plus d'infos, aller voir le site du festival pour comprendre les règles). Les contraintes étaient donc : Film Policier avec un Président comme personnage, un piège à souris comme accessoire et la réplique à glisser : "C'est bon d'être moi."

Le brainstorming a été très sympa et leur équipe vraiment pro. Le concept de base n'est pas de moi, j'ai juste apporté de légères idées par ci par là mais rien de bien conséquent.

Et c'était aussi marrant de proposer des idées qui allait être tournées dès le lendemain par leur équipe puis montées et mises en ligne le dimanche soir.

Pour voir d'autres films/pubs/clips de cette prod, cliquez ici.

Si, vous aussi, vous avez participé à ce festival ou si vous connaissez d'autres films de cette année, n'hésitez pas à mettre les liens dans les commentaires.

Retour d'Aix-les-Bains

Comme vous savez, j'ai été invité aux rendez-vous "Scénaristes en Série", un festival de scénaristes ( duh !) mais aussi de producteurs et de diffuseurs (quelques uns) de série télé française.

Le week-end a été une expérience formidable et assez surréaliste. J'ai fait de très bonnes rencontres et j'ai aussi appris pas mal de choses sur la production de séries télé françaises.

Le débat où je suis intervenu (sur les web-séries) s'est très bien passé et a été assez surprenant. En effet, avec les autres intervenants (La Parisienne d'Image une des seules prod qui innove, Endemol Fictions qui commence à produire des vraies web-séries ambitieuses, Havas qui conseille les grandes marques pour investir intelligemment dans ce genre de format etc...), nous avons vraiment fait en sorte d'expliquer aux producteurs et aux scénaristes que le web pouvait offrir de la liberté dans l'immédiat mais aussi des perspectives économiques intéressantes sur le long terme.

Bien sûr, c'est une notion bien floue et il est clair que pour eux, les web-séries ne sont pas de vraies séries pour 2 raisons. Selon eux, le format court est obligatoire et ne permet pas de développer de vraies intrigues. Mais surtout, ils ne s'y intéresseront que le jour où ce sera rentable pour eux (traduction, ils ne travaillent pas gratos).

Heureusement, j'ai pu faire la connaissance de geeks passionnés mais aussi de certains prods et financiers qui voient en ce média une mine de talents à exploiter (dans le bon sens du terme).

Je tiens encore à remercier Philippe Guedj de m'avoir invité et d'avoir fait autant d'éloges sur LE VISITEUR DU FUTUR pendant tout le week end.  Merci aussi à Laurent de m'avoir accompagné à la dernière minute, j'aurai été un peu seul sinon.

   

Les femmes japonaises

Si je devais résumer un peu ma pensée par une image complètement idiote et décalée, je dirais que les femmes japonaises, c’est comme un puzzle Ravensburger ™ : ça se manipule facilement et  c’est bon pour tous, de 7 à 77 ans.

Nan parce qu’il faut quand même avouer que le cliché vieillot et poussiéreux de la femme au foyer bien docile est encore fortement présent au Japon.

Voilà c’est dit.

 Maintenant que la moitié de la gente féminine de Frenchnerd me méprise et que l’autre moitié me déteste, je voudrais préciser que ce cliché est maintenu en vie principalement grâce, ou à cause, selon votre point de vue, des universités pour femmes, où vous pouvez obtenir l’équivalent local d’un Master en « Gestion polyvalente du foyer urbain, spécialité cérémonie du thé et repassage ». Ca donne envie, hein ? Je tenais à écrire ceci pour montrer que je ne suis pas misogyne mais un simple voyageur qui a observé cela durant mes courts séjours là bas 😛

Je trouve pas que les japonais soient  à plaindre, et on pourrait éventuellement soutenir la thèse qui consisterait à dire que leurs nanas sont quand même moins casse couilles que leurs versions européennes avec le cerveau rempli des propos émancipateurs de Louise Michel, Rosa Luxembourg, Simone de Beauvoir ou encore Larusso (hé oui, voilà les noms qui sortent quand on tape « grandes féministes » sur google).

Enfin bon, tout ceci reste évidemment conjugué au conditionnel et je ne saurais tenir des propos pareils, moi fervent admirateur de la femme française libérée.

Alors pour en revenir à nos japonaises, (et surtout pour me sortir de ce scabreux raisonnement que j’ai développé durant ces  dernières lignes), le plus intéressant reste qu’elles sont fans des français.

En effet, avec la tête remplie des pubs des grandes marques de cosmétiques, de vêtements et autres accessoires de modes, elles pensent vraiment que nous, français, sommes tous raffinés, élégants, distingués, prévenants, attentionnés, gentils, polis, propres, intelligents.

 Alors messieurs, vous me la ferez pas à l’envers, on se reconnaît tous dans au moins deux adjectifs cités précédemment mais dans certainement pas plus que trois…

Mais bon, il faut voir ça du bon côté : ça veut dire que même le lover français bas de gamme, celui qui sent un peu trop le déodorant bon marché et  qui ressemble au fils caché de Jean Claude Dusse et Doc Gynéco, a toutes les chances d’affirmer pleinement sa virilité en allant au pays du soleil levant.

Donc Messieurs, dépêchez vous d’y aller, parce qu’un jour  les françaises brieferont les japonaises à notre propos et on l’aura vraiment dans le c…

 

Thibault

Lovely Rita

LOVELY RITA est un groupe de rock français aux influences anglaises et californiennes.

J'ai récemment utilisé leur chanson "Six o'clock" dans l'épisode 14 du VISITEUR DU FUTUR.

Composé par des anciens de mon lycée, je ne les ai paradoxalement jamais rencontré pour de vrai. Mais ça fait des années que je les suis et que je rêve de pouvoir d'intégrer leurs chansons dans une de mes vidéos.

Je vous invite tous à aller voir leur site officiel (www.lovelyrita.fr) où vous pourrez, entre autre, télécharger la chanson "Six o'clock" et voir leurs prochaines dates de concert.

Merci encore à eux de m'avoir autorisé à utiliser leur chanson !

Les concerts de reggae (par Thibault)

LES CONCERTS DE REGGAE
(dans les grandes salles parisiennes qu’on ne nommera pas ici parce que sinon on pourrait nous attaquer en justice, et ça serait pas cool)

Croyez le ou non, mais je suis quelqu’un d’ouvert. Surtout au niveau de la musique et des diverses moeurs et coutumes qui l’entourent. Mais bon, je suis vraiment tombé sur le cul la dernière fois que j’ai été à un concert dans une grande salle parisienne.

En effet, je suis fan de reggae (d’ailleurs dès qu’on a une bande démo avec le groupe SAR, je mettrais un lien ici ou ) et je prends beaucoup de plaisir à aller voir chanter et danser mes icônes rastafariennes préférées. Mais je suis vraiment tombé sur le cul, quand j’ai vu qu’on pouvait encore s’encrasser librement les poumons en allant à un concert, toujours je précise, dans une grande salle parisienne ! Ben ouais quoi, avec toute la guerre qu’il y a contre le tabac et autres hashish, j’aurais pas cru !

C’est ainsi qu’en allant voir Toots and the Maytals dernièrement que j’ai pris conscience de ce paradoxe : si t’es dans la salle de concert, ya pas de soucis, t’es perché tu crains rien, par contre si t’es dans le parc aux alentours et que tu te fais plaisir, et bien BIM, on te fouille les fesses et on te coupe une main, tout ça pour un malheureux joint.

Là ou c’est vraiment drôle, c’est que durant le spectacle de Toots, y avait carrément un gros rasta en survêt’ adidas qui criait « 20€ le sachet ! ». A ce prix là, c’étaient pas des M&M’s ni des Maltesers, car même à l’UGC ils sont pas aussi chers…

Mais bon perso ca m’a pas dérangé…en 3 heures de concert j’avais pas mal voyagé…Afghanistan, Maroc, Népal, Jamaïque…Putain qu’elle était bonne la musique comme disait Balavoine…

J’ai quand même eu le fin mot de cette histoire, car j’ai retrouvé parmi l’équipe des vigiles un mec avec qui j’avais sympathisé en passant le permis moto (et croyez moi c’est important de se faire des amis quand on passe le permis moto, mais ca sera le sujet d’un autre article.).

Bref, ce gars là, avec qui j’ai passé le permis moto, m’a reconnu et m’a dit « Oh putain t’es le mec avec qui j’ai passé le permis moto » et j’ai alors acquiescé en lui répondant « Yep, c’est bien moi et je crois que toi tu es aussi le gars avec qui j’ai passé le permis moto ! » Alors du coup, on a papoté un peu, du permis, de la moto, et de la fumée dans les grandes salles de concert parisiennes. Et quand je lui ai demandé comment ça se faisait qu’on puisse bédave librement dans un lieu fermé en plein Paris, i l m’a répondu, tranquillement : « Ah ben, tu sais, on est 20 personnes pour plusieurs milliers de fumeurs, alors tu comprends… »

Thibault