Les concerts de reggae (par Thibault)
(dans les grandes salles parisiennes qu’on ne nommera pas ici parce que sinon on pourrait nous attaquer en justice, et ça serait pas cool)
Croyez le ou non, mais je suis quelqu’un d’ouvert. Surtout au niveau de la musique et des diverses moeurs et coutumes qui l’entourent. Mais bon, je suis vraiment tombé sur le cul la dernière fois que j’ai été à un concert dans une grande salle parisienne.
En effet, je suis fan de reggae (d’ailleurs dès qu’on a une bande démo avec le groupe SAR, je mettrais un lien ici ou là) et je prends beaucoup de plaisir à aller voir chanter et danser mes icônes rastafariennes préférées. Mais je suis vraiment tombé sur le cul, quand j’ai vu qu’on pouvait encore s’encrasser librement les poumons en allant à un concert, toujours je précise, dans une grande salle parisienne ! Ben ouais quoi, avec toute la guerre qu’il y a contre le tabac et autres hashish, j’aurais pas cru !
C’est ainsi qu’en allant voir Toots and the Maytals dernièrement que j’ai pris conscience de ce paradoxe : si t’es dans la salle de concert, ya pas de soucis, t’es perché tu crains rien, par contre si t’es dans le parc aux alentours et que tu te fais plaisir, et bien BIM, on te fouille les fesses et on te coupe une main, tout ça pour un malheureux joint.
Là ou c’est vraiment drôle, c’est que durant le spectacle de Toots, y avait carrément un gros rasta en survêt’ adidas qui criait « 20€ le sachet ! ». A ce prix là, c’étaient pas des M&M’s ni des Maltesers, car même à l’UGC ils sont pas aussi chers…
Mais bon perso ca m’a pas dérangé…en 3 heures de concert j’avais pas mal voyagé…Afghanistan, Maroc, Népal, Jamaïque…Putain qu’elle était bonne la musique comme disait Balavoine…
J’ai quand même eu le fin mot de cette histoire, car j’ai retrouvé parmi l’équipe des vigiles un mec avec qui j’avais sympathisé en passant le permis moto (et croyez moi c’est important de se faire des amis quand on passe le permis moto, mais ca sera le sujet d’un autre article.).
Bref, ce gars là, avec qui j’ai passé le permis moto, m’a reconnu et m’a dit « Oh putain t’es le mec avec qui j’ai passé le permis moto » et j’ai alors acquiescé en lui répondant « Yep, c’est bien moi et je crois que toi tu es aussi le gars avec qui j’ai passé le permis moto ! » Alors du coup, on a papoté un peu, du permis, de la moto, et de la fumée dans les grandes salles de concert parisiennes. Et quand je lui ai demandé comment ça se faisait qu’on puisse bédave librement dans un lieu fermé en plein Paris, i l m’a répondu, tranquillement : « Ah ben, tu sais, on est 20 personnes pour plusieurs milliers de fumeurs, alors tu comprends… »
Thibault