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Minority Report par Quentin

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Suite des articles sur la SF par Quentin Caffier

     Pour lire le premier article qui sert de prologue, cliquez ici.

     Pour lire le deuxième article sur RETOUR VERS LE FUTUR, cliquez ici.

     Pour lire le troisième article sur TERMINATOR, cliquez ici.

     Pour lire le quatrième sur BLADE RUNNER, cliquez ici.

 

MINORITY REPORT  par Quentin Caffier

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             Réalisé en 2002 par Steven Spielberg, Minority Report est également une adaptation d’une nouvelle de Philip K. Dick.

            L’histoire se déroule à Washington, alors qu’une unité spéciale, appelé « Précrime » empêche les meurtres avant qu’ils soient commis. Cette prouesse est due aux « Précogs », 3 mutants capables de voir l’avenir. Mais un jour, John Anderton, officier de Précrime, est accusé du futur meurtre d’un homme qu’il ne connaît même pas…

            Le film brasse plusieurs thèmes : les mutants (qui sont attardés mentaux et déformés dans la nouvelle), la politique sécuritaire et bien sur la prédiction de l’avenir. Un homme n’ayant pas encore commis de crime peut-il être déjà coupable ? Ou alors le simple fait que ce crime soit prédit ne va-t-il pas le produire ? C’est l’éternel débat de la prédestination : le futur est-il déjà écrit ? Je passe volontairement sous silence le scénario, et notamment la notion de « rapport minoritaire », j’espère vous voir développer ceci en commentaires J.

 

            Spielberg à très bien fait les choses puisqu’il a invité tout un groupe de scientifiques pour tenter d’anticiper les technologies existantes en 2050 : interface aérienne, images holographiques (mais ça, on le retrouve déjà dans Final Fantasy et Johnny Mnemonic), voitures automatiques, identification rétinienne… L’univers est extrêmement soigné.

            Évidemment, la brigade temporelle fait penser à Précrime, même si leurs missions peuvent paraître contradictoires. Les gants de Tom Cruise ne vous rappellent-ils pas ceux de Mathieu ? Et l’épisode 17, les mettant face à un grand écran dans une pièce blanche ?

            Bien reçu par la critique et les fans, avec un scénario (pour une fois) pas complètement simpliste, le film s’éloigne toutefois de l’esprit de la nouvelle (en bien, d’après moi).  Ici encore, il est difficile d’épuiser le sujet en une vingtaine de ligne, j’espère juste que ce tour d’horizon vous donnera envie de voir le film.

Next Time :  28 Jours plus tard.

 

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