On y est tous, sauf ma soeur et ma mère, ni peut être les vôtres d’ailleurs, et pourtant.
C’est vrai que c’est cool de partager les photos de toutes les soirées. Surtout celles qui sont oubliées dans les bas fonds de nos disques durs…Parce que « tagguer » quelqu’un raide bourré qui est en train de somnoler dans le vomi de son pote qui badtrippe, c’est comme les instants mastercard ©, ca n’a pas de prix. Et pourtant.
C’est vrai que ça défonce de pouvoir organiser des events de ouf sur facebook pour rameuter tout nos contacts et rencontrer de nouvelles têtes, pourvu que ça finisse pas à trois paires de couilles sur un canapé à jouer à PES avec des princes et des bières. Et pourtant.
Hé oui, et pourtant on n’en a rien à cogner de savoir qu’à 10H32 machin est arrivé en retard au boulot, que bidule a cassé son réflex numérique dernier cri en photographiant de profil l’appareil génital de son chien et que truc muche va ce soir au vernissage privé du premier peintre impressionniste italien atteint de la maladie de Parkinson.
Bref, je ne vais pas me faire que des amis en disant ça, et sachez que je vous aime tous et que j’espère que vous m’aimerez aussi après cela : L’abus d’utilisation des statuts Facebook est dangereux pour notre santé. D’abord, on peut avoir les chevilles qui enflent, puis ensuite commencer à se trouver vachement intéressant. On achète alors des lunettes Prada, une pochette Vuitton, et un caniche nain anglais pour sortir le dimanche. Mais c’est pas tout. A ce stade là, on n’est pas encore incurable. C’est quand on finit par s’abonner à Closer pour voir si l’on passe pas dedans que l’on touche vraiment le fond. Alors faites gaffe !
Thibault